When should you come?

If you were thinking of one day coming to visit us (anyone?), September is the time to come to Brisbane. Not only because the days are getting longer and warmer (not that winter is really harsh under these latitudes) and because the jacarandas are blooming everywhere, but because it is the Brisbane Festival. The city is dressed in pink. Story bridge has its pink lights, pink flags are flying high up on the light poles and some huge pink rabbits are dispatched through the city.

South Bank, the cultural area in Brisbane, becomes even more alive with thousands of curious and happy visitors enjoying the vibe day and night.

Over 3 weeks, more than 50 shows are given, all styles being represented (cabaret, opera, theatre, dance, circus, etc.). There are also free concerts and a magnificent laser show (with synchronised music) done from a barge on the river. The new show is not on line but to have an idea I leave you with Mr Google

We saw Opus (http://www.brisbanefestival.com.au/events/view/opus) last week. Shostakovich’s music is played live on stage by the renowned French Debussy String Quartet while acrobats from the Australian circus company Circa tumble, spin and fly around the musicians in a delicate and savage dance.

On Thursday we went to the world’s premiere of Debby Allen’s new show “Freeze Frame” (http://www.brisbanefestival.com.au/events/view/freeze-frame) a dynamic fusion of dance, songs and theatre telling the lives of street kids in Los Angeles.

Today was our family show day. We all went to see “Topsy Turvy” doing tricks, acrobatics and jokes (http://www.brisbanefestival.com.au/events/view/topsy-turvy)

Next Saturday is the Grande finale with the biggest Australian fireworks to be displayed in various spots across the city, from bridges, to barges and tall buildings.

You now know and have time to book for next year as it seems the Brisbane Festival is only getting bigger and better every year.

Ma rubrique radio #5

Possibilite de re-ecouter en podcast: http://www.4eb.org.au/ondemand : Choisir French puis select - attendre environ jusqu'a 9 minutes 40.

Litterature jeunesse

Je vais vous parler aujourd’hui d’un sujet beaucoup plus leger que mes rubriques precedentes mais qui me tient tout autant a coeur. Je vais vous parler de litterature jeunesse.

Pour vous quels seraient les criteres d’un bon livre pour enfant?

Pour moi, ce bon livre regroupe une belle histoire, bien ecrite, pas niaise, interessante, dynamique et eventuellement avec un zest d’humour, des illustrations attachantes de part les couleurs, le graphisme ou le concept de mise en page. La litterature jeunesse est actuellement en plein essor – et cela malgre les livres electroniques mais aussi grace aux livres electroniques qui la rendent facilement accessible. C’est egalement un genre litteraire qui a beaucoup evolue depuis une vingtaine d’annees. Certains livres pour enfants sont meme de veritables petites oeuvres d’art.

Je vais vous parler plus particulierement d’une serie de livres qui vaut vraiment la peine d’etre lue et qui devrait faire la joie des petits et des plus grands.

Il s’agit de la serie des“P’tites Poules”, de Christian Jolibois (auteur) et de Christian Heinrich (illustrateur). C’est une serie de 12 livres qui rassemble aisement bon nombre des attentes que j’ai lorsque j’achete puis lis et relis plusieurs fois un livre a mes enfants.

Ces livres sont destines aux enfants de 5 a 10 ans. Le petit format est agreable et a premiere vue ils sont deja bien attirants. Mais ils sont bien plus que cela. Ils sont drôles, seduisants et poetiques aussi bien pour les enfants que pour les parents. Les plus jeunes enfants vont d’abord vous ecouter raconter les aventures incroyables des P’tites Poules. Ils vont aussi tres facilement se plonger dans les dessins tres expressifs, gais, colores et plein d’humour de Christian Heinrich. Puis lorsque l’apprentissage de la lecture est plus aise, ils arriveront eux-memes a s’absorber dans l’univers des mots et des jeux de mots. Il y a differents niveaux de lecture qui font que l’on rit en famille, mais pas forcement pour les memes choses. Ces livres ont une cinquantaine de pages, pas trop denses, assez aerees, et il faut un petit quart d’heure - 20 min pour lire un volume.

Apparement depuis la sortie du premier livre en 1999, deux millions d’exemplaires ont été vendus en France. Ces livres ont egalement ete traduits dans 17 langues. Apres plus de 10 ans de success, les P'tites Poules se déclinent meme en dessin animé et les premiers livres  sont ressortis fin 2010 en version collector. A cela se rajoutent, ce qui s’appelent des “spin off”, c’est a dire une serie derivee mais pour les plus jeunes (2-6 ans).

Les livres sont tous edites chez Pocket Jeunesse et il existe une page internet pour la collection : http://www.lesptitespoules.fr/

De quoi parle-t-on dans ces livres?

Dans le premier volume, « La petite poule qui voulait voir la mer », Carméla, une poulette tetue qui ne veut pas passer sa vie a pondre (“Pondre pondre, y’a pas qu’ca dans la vie” dit elle), quitte courageusement son poulailler pour aller voir la mer que son ami Pedro le cormoran lui a conte.

Elle finira par embarquer sur l’une des goelette de Christophe Colomb. La, pour ne pas etre mange elle lui promet de pondre un oeuf tous les jours (le fameux oeuf de Christophe Colomb bien sur). Arrives en Ameriques, elle debarque et tombe amoureuse de Pitikok, un jeune coq rouge. Ensembles, ils retournent au poulailler de Carmela. On pourrait ajouter “qu’ils se marierent et eurent beaucoup d’enfants”. En fait, Carmela et Pitikok donnent naissance à deux poussins téméraires, Carmélito puis Carmen dont les aventures donnent matière à la poursuite de la série.

Les memes personnages reviennent au fil des histoires. A cote de Carmela, Pitikok, Carmelito et Carmen, on retrouve Belino, le petit belier, meilleur copain de Carmelito et qui adore les fromages de brebis Kipu, toute une bande de jeunes poulets bien nommes Coquenpate, Molledecoq, Coqueluche, Coqpit ou encore Bangcoq; cote poules on a Vienpoupoule, Hucocotte et Coquillette. Il y a aussi Pik et Nik les deux herissons ou encore Pickpocket le Porc-epic.

Les histoires se situent quelque part entre le Moyen Age, le XIX siècle avec de nombreux rappels des contes classiques. Outre Christophe Colomb, de nombreux personnages ou reference a des personnages bien connus apparaissent. On retrouve ainsi Galilee, Louis XIV, Jean-Baptiste Coquelin, la terrible bande de Vasypapa et des 40 Gobeurs, le Chat-Mouille pieds nus qui trouve de belles bottes, le Chevalier Lancelot du Lac qui prend un cou sur la tete et croit ensuite s’appeler Changelot du Lac, les frères Mongolfier, Jean qui dort et Jean qui lit et bien d’autres.

Pour vous donner envie de les lire voici quelques extraits:

Volume 1: Carmela refuse d’aller se coucher comme les poules

Volume 3: nous sommes en juin et c’est le deluge et il pleut depuis bientot 40 jours. Pitikok en charge de reveiller le soleil avec son cri matinal, n’arrive plus a le faire venir. Alors le18 juin, il lance son appel, en anglais, en espagnol, et dans bien d’autres langues encore. Pedro explique qu’en fait, le soleil c’est un immense jaune d’oeuf et quand on ne le voit plus, c’est qu’il est cuit. Colbert, le canard est lui heureux et “chante sous la pluie”

Dans “Coup de foudre au poulailler” Jean-Baptiste Coquelin et sa fille Roxane viennent donner une representation de leur piece aux P’tites Poules. Le poulailler est alors au paradis. Carmelito tombe amoureux de Roxanne, la belle actrice. Il l’emmene patiner sur le lac gele car “le patin facilite le rapprochement”.

Je vous invite a vite decouvrir toute la serie, a la partager et a la savourer. Ces livres sont des vrais petits bijoux litteraires pour nos chers tresors mais pour nous aussi.

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This is it! We have a teen on board!

... And I just realised that Clea’s first teen year will start with Victor’s last. Interesting times ahead

Fibre musicale

L’etat du Queensland est le seul en Australie qui offre un programme musical aux enfants des ecoles primaires. Les enfants, qui en ont envie, ont la possibilite (a partir de leur 5eme annee de primaire) de faire partie de l’orchestre de l’ecole. Les instruments et 1 lecon/semaine sont offertes gratuitement. A l’ecole de Felix il s’agit d’un orchestre d’instruments a vent et il a debute la clarinette en janvier.

Felix vient de finir sa 1ere "classe musicale" ou il a passe 3 jours a souffler avidement et joyeusement dans sa clarinette. Il y avait 4 centres d’entrainement musical regroupant des apprentis musiciens venant d’une douzaine d’ecoles de Brisbane et alentours. Ces 450 enfants ce sont retrouves le dernier jour pour nous offrir un concert compose de differents tableaux (une couleur par petit orchestre – Felix etant dans le bleu). La grande chorale, a 450 voix, a cloture ce camp de musique. Impressionnant, epoustoufflant et quelle enthousiame de la part de tous ces enfants.

Ma rubrique radio #4

Possibilite de re-ecouter en podcast: http://www.4eb.org.au/ondemand : Choisir French puis select - attendre environ jusqu'a 6 minutes 30.

Une pensee pour nos cousins les orangs-outans

90 à 99 % des espèces animales et végétales ayant existé sur Terre ont déja disparu. Du fait de la durée limitée de l'existence biologique des êtres vivants, ces disparitions se font en général dans le cadre d'un processus d'extinction normale des espèces. Cette durée d’existence fluctue de un million d'années chez les mammifères, à onze millions d'années dans le cas de certains invertébrés marins.

Parallèlement à cette disparition naturelle et progressive des espèces, notre planète (qui a, rappelons le, 4,54 milliards d'années) a régulièrement connu de nombreuses extinctions massives des espèces vivantes. Ainsi, au cours des 540 derniers millions d'années, une vingtaine de crises plus ou moins intenses se sont succédées. La disparition massive d’espèces est donc un processus ordinaire de l'histoire de la Terre. Parmi elles, on peut citer par exemple la disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années.

Néanmoins, à l’heure actuelle, la perte de biodiversité ainsi que les changements dans l'environnement qui y sont liés sont nettement plus rapides qu'à aucune autre période de l'histoire de la planète. De nombreuses populations animales et végétales sont en déclin, que ce soit en termes de nombre d'individus, de leur distribution géographique, ou des deux. L'activité humaine a accéléré le rythme d'extinction par 100, voir par 1000 pour certains chercheurs. On considère ainsi que d’ici à 2050, 25 à 50 % des espèces nous entourant auront disparu.

Pour illustrer cela, je vais vous parler aujourd’hui d’un de nos cousins tout proches, l’orang-outan.

(Une légende rapporte qu’autrefois les orangs-outans vivaient parmi les Hommes. Mais lassés par les conflits humains, ils décidèrent alors de retourner vivre en forêt. En malais orang-outan veut dire “homme de la forêt”.)

Voici tout d’abord une petite présentation de ce cher cousin. L’orang-outan est un grand singe arboricole. Il est natif des jungles côtières d’Indonésie. Il existe 2 espèces dans le genre « Pongo » (c’est-à-dire orangs-outans) : celui de Bornéo (Pongo pygmaeus) et celui de Sumatra (Pongo abelii).

L’orang-outan mesure environ 1,50m et a de très longs bras dont l’impressionnante envergure peut atteindre 2,20-2,40m. Il vit une 40aine d’années, se deplace très peu à pied, préférant surtout se déplacer de branches en branches (d’ou la commodité de ses longs bras). Il passe la très grande majeure partie de son temps dans les arbres à chercher sa nourriture. Il est omnivore à tendance frugivore. L'essentiel de son alimentation est constitué de fruits exotiques tels que mangues, dattes, litchis mais aussi de lianes, feuilles ou écorces. C’est un animal considéré (par nous les Hommes) comme très intelligent. Par exemple il peut utiliser des outils qui l’aident dans certaines tâches. Certains orangs-outans utilisent des feuilles pour manipuler des fruits à épines, d’autres construisent leur nid avec un toit pour se protéger de la pluie ou du soleil…

Suivant les règles taxinomique, les orangs-outans appartiennent à la super-famille des Primates hominoides c’est-à-dire des Primates supérieurs dépourvus de queue tout comme les gibbons, les gorilles, les chimpanzés, mais aussi l'homme actuel et ses ancêtres fossiles les plus proches. Les orangs-outans intéressent donc beaucoup les généticiens étudiant l'évolution humaine. Ils auraient emprunté leur propre lignée génétique et deserté celle de la lignée humaine il n’y a que 12-14 millions d'années. Selon les critères de comparaison génétique, nous n’aurions que 3-4 % de différences génétiques avec ces cousins d’Indonésie.

Autre particularité des cette espèce, elle a un cycle de reproduction très lent. Les femelles ne donnent effectivement naissance que tous les huit ans. Ce cycle biologique très ralentit rend les orangs-outans particulièrement vulnérables aux changements de leur environnement.

Malheureusement aujourd’hui, l’orang-outang est grandement menacé de disparition et il ne s’agit pas ici d’extinction naturelle comme celles évoquées précédemment. On estime qu’il ne reste environ que 30 000 orangs-outans mais que chaque année plus de 1000 individus de chaque espèce périssent. Si aucune action drastique n’est entreprise, l’espèce endémique à Bornéo aura totalement disparu à l’état sauvage d’ici 2020.

Ces grands singes sont gravement menacés. Ils sont vendus comme animaux de compagnie malgré l’interdiction de leur commercialisation et l’on retrouve leur viande sur les marchés malgré l’illégalité de la chasse. Mais ce qui affecte plus que tout les populations d’orangs-outans, c’est la perte de leur milieu de vie. Effectivement environ 80% de l’habitat des orangs-outangs a été déboisé ces 20 dernières années, et cela même lorsqu’il s’agit de parcs nationaux ou de zônes protégées.

On parle souvent de l’Amazonie, mais l’Indonésie est en fait la zône mondiale de plus forte déforestation avec 1,5 millions d’hectares de forêt déboisés chaque année, ce qui équivaut environ à 1 terrain de foot toutes les 15 secondes. Une grande partie de la culture d’huile de palme est concentrée dans les forêts de plaine des îles de Sumatra et de Bornéo où vivent les orangs-outangs. Cette culture intensive n’est rendue possible que grâce à une conversion massive des forêts naturelles en plantations de palmiers, chassant donc l’orang-outan de ses terres.

Je ne vais pas rentrer dans le grand débat sur l’huile de palme, mais il faut savoir que cette huile est aujourd’hui l’huile végétale la plus utilisée dans l’alimentaire, mais aussi dans les cosmétiques ou les agro-carburants. La demande en huile de palme a augmenté de près de 9% par an depuis 20ans. On estime que plus de 22 millions de tonnes ont été produits en 2010. Cette surproduction entraîne donc la dispartition de la forêt indonésienne et donc la disparition des orangs-outangs.

Depuis la Révolution industrielle, l'humanité exploite les ressources naturelles comme si elles étaient infinies. Sur l'ensemble de la planète, 60 % des milieux naturels ont été dégradés au cours des 50 dernières années. La biodiversité étant affaire de tous, je vous encourage à aller découvrir la liste rouge des espèces qui, comme l’orang-outan, sont menacées de disparition très, trop, prochaine.

(voir La Liste rouge de l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature).