Des que le vent soufflera ...

Il fut un temps où le vent décidait bien souvent pour nous. Trop de vent, une escale se prolongait. Pas assez de vent pouvait avoir le même effet. Nous n’avions ni calendrier et encore moins d’agenda. Il y a bien une horloge à bord, mais elle servait surtout à régler nos quarts ou bien à confirmer, si nos estomacs criaient famine, qu’il était bien l’heure de manger. C’est un sentiment terriblement libérateur que de se sentir ainsi exempt de toutes obligations professionelles, RDV importants ou contraintes temporelles.

Aujourd’hui, les semaines se suivent et commencent à avoir un air de ressemblance. Etonnamment, je m’y retrouve bien aussi! Ainsi, il n’est pas désagréeable de retrouver une certaine organisation et de s’y glisser doucement. L’école et les activités annexes sont là pour charpenter nos journées. Lundi, piscine à l’école pour Cléa et Footsie l’après midi pour Cléa et Felix (ai-je pensé à prendre leur ballon?).

Mardi, piscine à l’école pour Victor et Félix. Mercredi: bibliothèque à l’école pour tous (ne surtout pas oublier de ramener les livres lus), puis piscine pour les trois (est-ce que les trois paire sde lunettes et les trois bonnets sont bien dans leur sac?).

Jeudi, tiens on dirait qu’il n’y a rien de spécial ce jour là! Vendredi escrime pour tous et parfois barbeque des plaisanciers au parc d’à coté. Samedi matin, je donne mes cours de français (j’ai tout de même réussi à oublier mes préparations la semaine dernière). Le dimanche arrive déjà bien trop vite se remplissant de-ci de-ca sans que l’on se rende compte que nous sommes à nouveau lundi!

Aujourd’hui, le vent ne nous dicte presque plus rien. On l’apprécie toutefois toujours autant, notamment pour nous rafraîchir lors de ces journées tropicales ou pour nous annoncer qu’un gros orage se prépare et cela quelque soit le jour de la semaine.

(Footsie lundi au parc juste avant l'orage)